Mois de mai, mois de Marie… Notre cher pape François a mis sa confiance en Marie, mère du Christ et notre mère. Il a voulu que son corps repose en la basilique Sainte-Marie-Majeure, où il aimait venir confier à Notre-Dame son ministère de pasteur. Comme un pont reliant deux moments de l’Église et du monde, voici comment Paul VI se tournait déjà vers la Vierge Marie il y a soixante ans : « Nous invoquerons la Sainte Vierge en ce mois qui lui est consacré et nous implorerons avec confiance ses grâces et ses dons. Nous savons que le Seigneur est “le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation”. Il a fait de Notre-Dame la dispensatrice des richesses de sa miséricorde. Elle a connu les peines et les tribulations de la terre, le poids du labeur quotidien, la gêne et les inconvénients de la pauvreté, les douleurs du Calvaire : qu’elle vienne au secours de l’Église et de l’humanité. Qu’elle écoute avec bonté les invocations qui de partout lui demandent la paix. Qu’elle éclaire ceux qui dirigent la marche des peuples. Et qu’elle obtienne du Seigneur qu’il apaise les tempêtes où s’opposent les cœurs des hommes, et “qu’il accorde la paix à notre temps”, la paix véritable, celle dont les fondements fermes et durables sont la justice et l’amour ; justice rendue au plus faible autant qu’au plus fort ; amour qui bannisse les errements causés par l’égoïsme ; de manière que la sauvegarde des droits de chacun ne dégénère pas en oubli ou en négation des droits d’autrui. » Paul VI – 1965 – Encyclique Mense Maio
Illustration : icône de la Salus populi Romani (Sauvegarde du peuple romain) devant laquelle le pape François aimait venir se recueillir avant et après chaque voyage.
Bernard Badaud,
administrateur de la paroisse St-Gabriel de Vaise.