Des jeunes de retour du pèlerinage de l’Espérance (lire leur témoignage) ont découvert deux figures de sainteté contemporaines : Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati. Le premier a été surnommé le « cyber-apôtre » ou « geek de Dieu » pour ses talents en informatique qu’il mettait à profit pour parler du Christ. Le second a été proclamé « patron des sportifs » en raison de sa passion pour la montagne. Il fut aussi « modèle de foi, de charité et d’engagement social » en réaction à son milieu (très) aisé.
Or il se trouve qu’au cours de ce mois d’octobre l’Église fera aussi mémoire, entre autres, de François d’Assise et de Thérèse de Lisieux, exemples de sainteté des XIIe et XIXe siècles. Le premier fut « époux de dame pauvreté » et poète de la Création à l’orée d’un monde marchand et matérialiste. La seconde, ignorée de son vivant, se révéla humble contemplative « chercheuse de Dieu dans les actes de vie quotidienne » au milieu de ses sœurs carmélites à l’époque de la bruyante expansion de l’ère industrielle.
C’est ainsi qu’au long de l’histoire de l’Église des femmes et des hommes, jeunes ou moins jeunes, sont appelés à répondre aux défis de leur époque à la lumière de l’Évangile. Ils s’en vont sur les traces du Christ, le Ressuscité, vivant aujourd’hui au milieu de nous.
Et je me prends alors à rêver que l’Esprit Saint saura susciter encore des « saintes et saints pour notre temps », artisans de paix et de réconciliation dans la tourmente du monde présent.
Bernard Badaud,
administrateur de la paroisse St-Gabriel de Vaise.